Accueil > Soutien scolaire comment réagir > Soutien psychologique > La dyscalculie : quand les mathématiques deviennent un problème
La dyscalculie : quand les mathématiques deviennent un problème
vendredi 11 novembre 2011
La dyscalculie, un trouble d’apprentissage sérieux
On définit la dyscalculie comme étant un trouble sérieux et persistant qui se caractérise par de grandes difficultés dans l’apprentissage des mathématiques. Les jeunes victimes atteintes de dyscalculie rencontrent beaucoup plus de difficultés que les autres enfants à effectuer des opérations mathématiques très simples, à retenir par cœur leurs tables de multiplications, bref à « traiter » les nombres en général. Si ce problème reste encore largement méconnu du grand public, il peut pourtant être à l’origine d’un échec scolaire. Au même titre que la dyslexie, la dyscalculie nécessite une rééducation par des spécialistes.
De nombreux symptômes permettent de détecter la dyscalculie. Parmi eux, on cite notamment les confusions fréquentes de l’enfant à distinguer les signes, les difficultés dans les tâches quotidiennes comme lire l’heure ou compter sa monnaie par exemple ou encore à distinguer sa droite de sa gauche. Un enfant atteint de dyscalculie a également du mal à retenir le score pendant les matchs, des concepts, des règles ou des formules mathématiques très simples. Cependant, ce dernier peut très bien exceller dans le domaine de l’écriture, et dans certaines matières telles que la physique, ou la géométrie qui mettent plus en avant la logique que les calculs.
Dyscalculie : des traitements possibles, mais peu efficaces
En France, la dyscalculie n’est pas encore reconnue comme un véritable trouble d’apprentissage et malheureusement, aucun traitement n’a encore prouvé son efficacité jusqu’aujourd’hui. Cela dit, des méthodes ont toutefois été créées par les spécialistes, dont l’enseignement des concepts. Il s’agit de séances de rééducation exclusivement consacrées à l’apprentissage des chiffres et des nombres afin de permettre aux enfants de traiter les plus simples opérations mathématiques. Cette méthode se base notamment sur des exercices répétitifs favorisant la stimulation de la mémoire.
Comme toute autre maladie, la dyscalculie doit idéalement être traitée dès que les premiers signes apparaissent pour favoriser l’insertion de l’enfant à l’école. À l’étranger, au Québec par exemple, ce trouble peut toutefois être évalué par les médecins. Les victimes sont ainsi rééduquées par des neuropsychologues, des orthophonistes, ou des orthopédagogues. Malgré cela, certains spécialistes estiment que ce trouble ne devrait pas empêcher ses victimes de réussir dans d’autres spécialités académiques telles que la musique, le théâtre, en histoire ou dans d’autres sciences sociales.
Messages
1. La dyscalculie : quand les mathématiques deviennent un problème, 20 juin 2012, 01:33, par eole6
Bonjour, il m’arrive d’avoir quelques problèmes lorsque je dois rendre la monnaie ; je suis latéralisé à droite en principe, mais ce n’est plus du tout évident en cas de fatigue, comme s’il y avait une latéralisation à gauche cachée qui ressortait. Cela touche la droite et la gauche, mais aussi le haut et le bas : l’avantage d’être adulte, c’est d’être conscient du problème et de pouvoir essayer de l’analyser car cela se passe inconsciemment en général, surtout chez l’enfant ; cela peut fournir des pistes pour approfondir ce problème. Ainsi pour rendre la monnaie, on vous donne une somme plus élevée (plus "haute" que vous devez confronter à un prix à payer plus "bas") ; dans une soustraction en ligne, la somme la plus élevée sera à gauche et vous lirez de la gauche vers la droite ; dans mon cas il me semble que mon cerveau inverse, mais rectifie l’ordre inconsciemment, sauf en cas de fatigue où il oscille entre correction et non-correction. Il me semble que ce serait une piste à suivre pour les enfants en dyscalculie : situent-ils bien la somme la plus élevée par rapport à la plus faible et l’ordre dans lequel doit se faire l’opération ; ont-ils parfois des troubles de l’orientation ? Je veux écrire PRONOM et écris RPONOM en cas de fatigue, une sorte de décompensation ; cela se produit-il chez les enfants souffrant de dyscalculie ? Autrement dit s’agit-il d’un trouble de la latéralisation ?