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La dyspraxie ou le syndrome de l’enfant maladroit.

jeudi 4 mars 2010

Les manifestations de la dyspraxie

Mal connue, la dyspraxie touche pourtant environ 3 à 6 % des enfants. Trop souvent, les enfants dyspraxiques sont considérés, à tort, comme des enfants présentant un handicap intellectuel ou étant désintéressés. La dyspraxie n’est pas constitutive d’un manque de volonté, il s’agit plutôt d’une incapacité pour le dyspraxique à exécuter correctement ce qu’il souhaite. Il ne peut pas planifier ses mouvements, ainsi ne peut-il pas non plus rendre automatique ses gestes. La manifestation de la maladie peut être différente d’un enfant à un autre, mais pour tous, les conséquences dans la scolarité s’avèrent néfastes.

Un enfant dyspraxique se montre la plupart du temps maladroit, renversant ou cassant ce qu’il touche. Il ne peut pas s’habiller, ni se laver tout seul. Il n’arrive pas à éplucher des fruits et mange salement. Il est très désordonné et ne parvient pas à jouer à des jeux demandant une certaine dextérité manuelle tels que les legos ou les puzzles. La dyspraxie peut aussi s’accompagner de dysgraphie, les dessins du dyspraxique sont « immatures ». En écriture, il ne sait écrire en cursive que très tardivement, et au prix d’énormes efforts. Il manque de tonus musculaire, et présente beaucoup de difficultés au niveau de la motricité.

Les causes de la dyspraxie et diagnostic

Malgré ces dysfonctionnement apparents, l’enfant dyspraxique est pourtant intelligent et ne souffre pas de déficience intellectuelle. Son esprit est vif et il adore converser avec les grandes personnes. Il aime écouter les histoires et peut même en inventer. Etant très curieux, il peut acquérir une vaste culture générale et sa mémoire est souvent excellente. La cause de la dyspraxie n’est pas une paralysie musculaire. C’est une anomalie de l’automatisation et de la planification des gestes volontaires. Si chez un enfant normal, porter une cuillère à sa bouche, remplir un verre, écrire son prénom, s’habiller, jouer au foot… peuvent devenir des gestes automatiques, chez le dyspraxique, ces gestes requièrent une concentration importante, le fatiguant énormément.

La dyspraxie peut survenir chez les enfants prématurés, ayant subi un traumatisme crânien, présentant une tumeur au cerveau, etc. C’est le cas pour les enfants atteints de dyspraxie lésionnelle. Chez des enfants en bonne santé, certaines zones du cerveau ne se sont pas développées normalement. C’est ce qui est appelé dyspraxie développementale. Dès que l’enfant présente des signes apparents, un diagnostic précis doit être établi par un neurologue, un neuropsychologue, un médecin scolaire ou une équipe pluridisciplinaire. Un examen en IRM ne peut pas identifier la dyspraxie. Ensuite, un suivi ophtalmologique et orthopédique ainsi qu’une rééducation fonctionnelle s’avèrent nécessaires.

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