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Moins d’aides pour financer le soutien scolaire à domicile
vendredi 15 octobre 2010
Certaines niches fiscales sociales profitant aux enfants sont menacées
Quand les finances publiques françaises étaient suffisantes, les parents pouvaient bénéficier de nombreuses aides à domicile pour leurs enfants scolarisés. Depuis que la politique de restriction budgétaire a été décidée, plusieurs des dispositifs d’aides sociales sont mis sur la sellette. Le rabotage de cette niche fiscale sera un coût important pour les classes moyennes. En effet, ces dernières pouvaient profiter pleinement de ces aides et assuraient la solarisation de leurs enfants sans avoir à se priver. La réforme des niches fiscales sociales laisse présager une précarisation des classes moyennes et en particulier les enfants.
Les parents ont jusqu’à maintenant pû profité sans se priver de services tels que la garde d’enfant et le soutien scolaire à domicile étant donné les déductions fiscales octroyées. Rien n’est encore sûr, mais il semble que le gouvernement actuel souhaite faire quelque 300 millions d’euros d’économie en supprimant certaines déductions. En effet, ce dernier pense à ne plus autoriser l’abattement de 15% en ce qui concerne les charges sociales d’un salarié à domicile. Tous parents ayant recours aux services d’un gardien d’enfants ou d’un professeur particulier risquent donc d’avoir à payer eux-mêmes la totalité des charges sociales afférentes à l’employé à domicile.
Les mesures d’austérité auraient pu être pires
Cela est une triste chose, car d’une part cela précarise l’emploi des personnes travaillant à domicile dans ces domaines et d’autre part, cela réduit considérablement les quantités de services que les parents peuvent offrir à leurs enfants. Concrètement, c’est-à-dire que les parents devront dépenser plus pour s’offrir un service de garde d’enfant à domicile et idem s’ils louent les services d’un professeur particulier à domicile pour leurs enfants. Tout cela conduit à une situation moins confortable qui va surtout peser sur les travailleurs concernés. En effet, il est possible que bon nombre de parents de la classe moyenne ne puissent plus s’offrir les services de garde d’enfant et doivent s’absenter plus tôt du bureau pour s’occuper eux-mêmes de leurs enfants. Tout ça sans parler de la diminution de la rentrée d’argent étant donné la diminution du temps de travail.
Toutefois, le gouvernement est resté magnanime et a conservé la réduction d’impôt de 50% sur les dépenses liées à la garde d’enfant et au soutien scolaire. Les mesures prises par le gouvernement au niveau des niches sociales vont réduire quelque peu le budget des ménages concernés, mais on peut s’estimer heureux. Le pire a été évité, car la réussite des enfants nécessitant un soutien scolaire n’a pas été mise en péril par les problèmes financiers de l’état. Par conséquent, même si les parents ne peuvent plus recourir autant qu’avant aux services d’un professeur à domicile, ils pourront toujours inscrire leurs enfants dans des organismes de soutien scolaire, et ce, dans les mêmes conditions qu’avant.